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Rencontre avec Sébastien Tessier, coach des juges de ligne

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La finale de l’Open CNGT (Circuit national des grands tournois) de Mayenne aura lieu ce dimanche devant des centaines de passionnés de tennis.

Sébastien Tessier, 42 ans, licencié au Tennis Bourny Lavallois et ancien arbitre international, participe à ce premier tournoi du département homologué FFT en tant que conseiller technique, avant de rejoindre les cours de Roland-Garros. Il revient sur son parcours d’arbitre international.

Depuis combien de temps êtes-vous arbitre de tennis de haut niveau ?

J’ai été arbitre pendant 25 ans et arbitre international de 2005 à 2013. J’ai commencé en tant que juge de ligne avec Gabriela Sabatini en 1992 et fini avec la finale Federer/Nadal en 2008. C’est une bonne fin ! Aujourd’hui je me consacre exclusivement à mon activité de chef des arbitres sur deux tournois masculins : Quimper et Mouilleron-le-Captif.

Pourquoi avoir arrêté l’arbitrage international ?

Avec mon activité professionnelle, je ne pouvais pas monter plus haut en grade et j’avais fait le tour. A Roland-Garros, j’ai été neuf ans juge de ligne et cinq ans arbitre de chaise. Ce sera mon 23e Roland-Garros cette année tout confondu. En tant qu’arbitre de chaise, j’ai fait des premiers tours, des finales juniors, des finales seniors à Roland, je savais que je ne ferai pas mieux donc je me suis orienté vers autre chose. Et depuis 2009, je suis conseiller technique à Roland-Garros en charge des juges de ligne.

Quel est votre plus beau souvenir ?

J’ai participé à une finale féminine, deux finales masculines à Roland, une finale de Fed Cup. J’ai arbitré des finales Juniors ou des légendes sur la chaise à Roland-Garros… Mais ce qui m’a le plus marqué, c’est mon premier tour homme en tant qu’arbitre de chaise en 2007 entre Robby Ginepri et Diego Hartfield. Être sur la chaise plutôt que sur la ligne en finale, c’est une autre pression, il faut tout gérer.

Quel est votre rôle sur ce tournoi à Mayenne ?

J’interviens sur une formation d’adultes qui a été mise en place au niveau du Circuit National des grands tournois de Mayenne depuis quatre ans. Nous formons des candidats à la qualification A3, c’est-à-dire au niveau national. Il faut savoir que tous les clubs sont tenus d’avoir des arbitres A1, de niveau départemental, pour arbitrer leurs rencontres de Championnat de France par équipe. C’était par exemple le cas de Saint-Berthevin en début d’année dernière qui était engagé en pré-national et de Château-Gontier et Gorron qui ont suivi une formation en fin d’année. Pendant ce tournoi de Mayenne, je vais apporter des touches techniques à sept arbitres parmi lesquels quatre A2, niveau régional, qui sont candidats A3.

Avez-vous un pronostic sur le court ?

Les joueurs mayennais, parmi lesquels le mieux classés, Martin Jeanne de Saint-Berthevin, sont présents mais les joueurs numérotés (c’est-à-dire les 100 premiers Français) devraient aller jusqu’en finale. Parmi eux, Romain Jouan, vainqueur l’an passé, Jules Marie, Julien Obry, Axel Michon, Rémi Boutillier ou Lenny Litjana, anciens joueurs classés à l’ATP, devraient logiquement être proches de la victoire finale.

Type éditorial